LE BIEN-ÊTRE DANS NOS VIES

Définir le bien-être nous amène au cœur d'un rapport intime d'une part entre l'individu et son corps et, d'autre part dans un rapport entre l'individu, son esprit et son rapport avec les autres. Communément défini comme un "état agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l'esprit", le bien-être touche tant à la dimension biologique de la vie humaine qu'à sa dimension sociale.
De fait, la quête du bien-être a plusieurs facettes. La première concerne l'entretien de notre "patrimoine corps" avec tout ce qui participe à la satisfaction de ses besoins : l'hygiène, le confort et la santé. La seconde facette est liée à l'être humain en tant qu'être social. En nous permettant de prendre soin de notre corps et en renforçant la confiance et l'estime de soi, les parfums, les produits de soin, de beauté, de toilette…participent pleinement à notre bien-être.
Toutes les civilisations ont eu des rituels pour se laver, se parfumer, se coiffer, s'embellir… A chaque époque sa mode, ses codes et ses recettes. Ainsi, l'homme préhistorique appliquait du "fond de teint" grâce à des tubes de jonc contenant une pâte de couleur ocre. Quant aux premiers écrits sur les produits d'hygiène et de beauté, ils remontent à l’Antiquité. L’historien Hérodote estime que la plus ancienne recette de beauté serait apparue vers l’an 3000 avant J.C., lorsque la reine d'Egypte Atsositou appliquait sur son visage une pâte pour en détendre la peau. Les fameuses tablettes sur "la Pharmacie du Boudoir" nous renseignent, quant à elles, sur les pratiques de la reine Cléopâtre qui prenait des bains de lait d'ânesse. La Grèce Antique, Rome, le Moyen-Age, la Renaissance ou encore l'époque moderne ont été le théâtre de bien d’autres usages qui révèlent un dénominateur commun dans l'histoire de l'humanité : loin d'être futile, prendre soin de son corps et de son aspect est une préoccupation universelle, un préalable au bien-être.
Cette quête est très présente dans notre société. D'ailleurs l'OMS elle-même a reconnu que le bien-être est un facteur de santé en inscrivant dans le Préambule à sa Constitution, en 1946, que "la santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité"  A travers notre comportement, notre hygiène de vie et nos propres choix, nous influons directement sur notre santé, sur notre forme, notre confort et donc notre bien-être.
La quête du bien-être ne fait que prolonger une histoire commencée à l'origine de l'humanité. La recherche d'équilibre et d'harmonie entre le corps et l'esprit est plus que jamais au cœur de nos vies.